1971
Au printemps 1971, sous l’impulsion de Guy Maréchal, une bande de copains de l’Institut Saint-Michel décide de créer un club de basket-ball. Le BCCA est sur les fonts baptismaux.
Le premier comité est composé de Emile Guiot, président ; Jeanne Krack, trésorière ; Guy Maréchal, secrétaire ; Emile Krack et Jean-Marie Zabus, membres.
Le 28 juin 1971, le Comité provincial organise deux matchs de propagande au Complexe sportif de Neufchâteau afin de faire connaître ce sport. Une rencontre féminine et un match « commenté » Saint-Léger-Rulles en hommes.
Le premier comité est composé de Emile Guiot, président ; Jeanne Krack, trésorière ; Guy Maréchal, secrétaire ; Emile Krack et Jean-Marie Zabus, membres.
Le 28 juin 1971, le Comité provincial organise deux matchs de propagande au Complexe sportif de Neufchâteau afin de faire connaître ce sport. Une rencontre féminine et un match « commenté » Saint-Léger-Rulles en hommes.
1971 - 1972
Une équipe est inscrite pour le championnat en 1ère provinciale Sud. A l’époque, il y avait deux championnats de 1ère provinciale (un « Nord » et un « Sud ») avec une poule finale pour désigner le champion et une poule de consolation.
Font partie de la première équipe : Robert Chenot, Michel Dierickx, Jean-Paul Gatin, Christian Haager, Emile Krack, Stéphane Léonard, Guy Maréchal, Dany Maissin, Philippe Martiat, Jean Mignon, Michel Raymond, Pierre Schoemans et André Van Dorpe.
A cette époque, les matchs se jouent à l’extérieur au complexe du lac.
Le premier match en compétition officielle se déroule à Habay et se termine sur un score de 52 à. 41. La première victoire est acquise le 21 septembre 1971 contre Virton : 44-42.
La troisième mi-temps fut, déjà, mémorable.
Match BCCA-Wellin : suite à une distraction de Guy Maréchal – était-ce la chasse ou l’amour ?- Neufchâteau avait conservé ses maillots rouges face à des wellinois vêtus de la même couleur. Les visiteurs ont heureusement retrouvé neuf maillots noirs dans leurs sacs et la partie a pu avoir lieu. L’animateur chestrolais n’était pas seulement distrait mais aussi nerveux, ce dimanche. Après des heures de battue, a-t-il confondu l’arbitre avec ce gibier qu’il avait pourchassé tout le week-end, toujours est-il qu’il l’a également pris pour cible. C’est du moins ce qu’on raconte. On ne prête qu’aux riches !
Paru dans l’Avenir du Luxembourg du 13.10.1972
Font partie de la première équipe : Robert Chenot, Michel Dierickx, Jean-Paul Gatin, Christian Haager, Emile Krack, Stéphane Léonard, Guy Maréchal, Dany Maissin, Philippe Martiat, Jean Mignon, Michel Raymond, Pierre Schoemans et André Van Dorpe.
A cette époque, les matchs se jouent à l’extérieur au complexe du lac.
Le premier match en compétition officielle se déroule à Habay et se termine sur un score de 52 à. 41. La première victoire est acquise le 21 septembre 1971 contre Virton : 44-42.
La troisième mi-temps fut, déjà, mémorable.
Match BCCA-Wellin : suite à une distraction de Guy Maréchal – était-ce la chasse ou l’amour ?- Neufchâteau avait conservé ses maillots rouges face à des wellinois vêtus de la même couleur. Les visiteurs ont heureusement retrouvé neuf maillots noirs dans leurs sacs et la partie a pu avoir lieu. L’animateur chestrolais n’était pas seulement distrait mais aussi nerveux, ce dimanche. Après des heures de battue, a-t-il confondu l’arbitre avec ce gibier qu’il avait pourchassé tout le week-end, toujours est-il qu’il l’a également pris pour cible. C’est du moins ce qu’on raconte. On ne prête qu’aux riches !
Paru dans l’Avenir du Luxembourg du 13.10.1972
1972 - 1973
Pour sa seconde saison, le BCCA connaît une année difficile. Un nouveau joueur est venu s’ajouter à l’équipe : Pierre Gilson de Fratin.
Cela ne suffit pas car l’indisponibilité de certains joueurs, notamment à cause de blessures, oblige le club à déclarer forfait lors de plusieurs matchs.
En fin de saison, c’est la descente en deuxième provinciale. André Lejeune, patron du café « Le Tonneau » et premier sponsor du club, devient président à la place d’Emile Guiot, démissionnaire.
Une équipe de cadets est inscrite en championnat avec comme joueurs : Jean-Louis Borceux, Pierre Diederich, Jean-Paul Georges, Jean-Claude Guyot, Eric Ghijsselinckx et Stéphane Krack.
Emile Krack est leur coach.
Cela ne suffit pas car l’indisponibilité de certains joueurs, notamment à cause de blessures, oblige le club à déclarer forfait lors de plusieurs matchs.
En fin de saison, c’est la descente en deuxième provinciale. André Lejeune, patron du café « Le Tonneau » et premier sponsor du club, devient président à la place d’Emile Guiot, démissionnaire.
Une équipe de cadets est inscrite en championnat avec comme joueurs : Jean-Louis Borceux, Pierre Diederich, Jean-Paul Georges, Jean-Claude Guyot, Eric Ghijsselinckx et Stéphane Krack.
Emile Krack est leur coach.
1973 - 1974
L’objectif de la saison est la remontée. Il faudra le re-porter d’un an au moins car la saison ne se passe pas comme espéré. Les cadets continuent leur (dur) apprentissage.
1974-1975
La 4ème saison du BBCA débute par un score jamais atteint : pour la première fois de son histoire, l’équipe marque 100 points (à Florenville lors du premier match de la saison : 31-100). Les cadets gagnent leur premier match en novembre contre Wellin (38-18). Le club va son petit bonhomme de chemin mais, au niveau technique, plafonne à un point tel que l’Avenir du Luxembourg du 23 janvier 1975 n’hésite pas à écrire que « Neufchâteau est peut-être le seul club où l’on puisse parler d’une diminution d’efficacité ». Jean-Marie Eppe devient le secrétaire et un nouveau joueur est annoncé pour la saison sui-vante : un jeune professeur de mathématique de l’Institut Saint-Michel jouant à Natoye et ayant l’expérience de la « nationale ». Vous l’avez deviné, il s’agit de Jean-Marie Fivet.
1975 - 1976
L’équipe vise la montée en 1ère provinciale et si possible le titre. L’Avenir titre « Neufchâteau bénéficie d’un renfort important, celui de Fivet. A Natoye, nous dit-on, il « valait » sa vingtaine de points par match. En passant de la Nationale à la 2ème provinciale qu’en sera-t’il ? »
Fin mars 1976, Neufchâteau se défait difficilement de Libin (55-52). C’est au cours des dernières minutes que le BBCA parvient à gagner le match grâce à Jean-Marie Fivet, grippé, qui inscrit un total de 31 points. En avril, c’est le match capital pour la montée : Wellin-Neufchâteau. 150 personnes y assistent (à faire pâlir beaucoup de clubs de régionale). Sur le fil Wellin l’emporte et Neufchâteau termine troisième du championnat. Cependant, grâce au désistement de Habay, l’équipe monte en première provinciale.
Fin mars 1976, Neufchâteau se défait difficilement de Libin (55-52). C’est au cours des dernières minutes que le BBCA parvient à gagner le match grâce à Jean-Marie Fivet, grippé, qui inscrit un total de 31 points. En avril, c’est le match capital pour la montée : Wellin-Neufchâteau. 150 personnes y assistent (à faire pâlir beaucoup de clubs de régionale). Sur le fil Wellin l’emporte et Neufchâteau termine troisième du championnat. Cependant, grâce au désistement de Habay, l’équipe monte en première provinciale.
1976 - 1977
Le maintien est le principal objectif. Des renforts sont engagés pour le réaliser : Pierre Themans (Rulles), Joseph Hoebeeck (Saint-Hubert) et les frères Van Brabant (Bastogne). Malgré cela, Neufchâteau va lutter tout le championnat pour ne pas descendre. En coupe, le BCCA sera arrêté en demi-finale. Deux équipes de jeunes sont inscrites en championnat : cadets et scolaires.
Arbitrage
Le métier d’arbitre est difficile et les problèmes d’aujourd’hui sont les mêmes (à peu de choses près) que ceux d’hier.
En 1977, les arbitres affiliés au Gablux menacent de faire grève, de boycotter certains clubs suite à différentes rencontres difficiles où ils ont été critiqués et parfois même attaqués physiquement.
La saison suivante, le problème essentiel vient du fait qu’il y a trop peu d’arbitres et que quelques uns se désistent au dernier moment. Lors du match contre Athus le 22 octobre 1978, le match se termine par une défaite de Neufchâteau (97-91). Les Chestrolais se plaignent de n’avoir eu qu’un seul arbitre pour diriger la rencontre, le deuxième ayant dû partir en catastrophe, arbitrer un match à Bertrix où les deux référés s’étaient déconvoqués. Le club propose de remettre des rencontres faute d’arbitres plutôt que de laisser un seul arbitre.
Arbitrage
Le métier d’arbitre est difficile et les problèmes d’aujourd’hui sont les mêmes (à peu de choses près) que ceux d’hier.
En 1977, les arbitres affiliés au Gablux menacent de faire grève, de boycotter certains clubs suite à différentes rencontres difficiles où ils ont été critiqués et parfois même attaqués physiquement.
La saison suivante, le problème essentiel vient du fait qu’il y a trop peu d’arbitres et que quelques uns se désistent au dernier moment. Lors du match contre Athus le 22 octobre 1978, le match se termine par une défaite de Neufchâteau (97-91). Les Chestrolais se plaignent de n’avoir eu qu’un seul arbitre pour diriger la rencontre, le deuxième ayant dû partir en catastrophe, arbitrer un match à Bertrix où les deux référés s’étaient déconvoqués. Le club propose de remettre des rencontres faute d’arbitres plutôt que de laisser un seul arbitre.
1977 - 1978
En septembre 1977, le club continue son développement de la politique des jeunes avec cinq équipes inscrites pour la nouvelle saison : scolaires, cadets, pupilles (A et B) et benjamins. Une autre innovation de taille est l’inscription d’une équipe dames (en première provinciale et réserves). Coachées par Jean-Marie Eppe, voici les noms des pionnières : Anne-Cécile Annet, Christine Blondlet, Anne-Christine François, Vinciane Goffinet, Maryse et Rita Maissin, Christine Oth, Jacqueline Poncelet et Chantal Renoy. Leur première victoire est acquise dès le deuxième match contre Wellin (32-18). Leur deuxième victoire sera acquise de haute (?) lutte contre Bertrix (21-20). Il n’y a que six joueuses sur la feuille pour Neufchâteau. Elles terminent à quatre sur le score de 20-20. Lors de la prolongation, un seul lancer-franc sera inscrit et donnera la victoire à Neufchâteau.
Du côté des hommes, un score fleuve à épingler : Florenville-Neufchâteau (30-155). Florenville n’avait que cinq joueurs à aligner dont un, blessé, dut quitter le terrain après quelques minutes de jeu et deux autres pour cinq fautes (à la 28ème et à la 38ème). Florenville termine ainsi le match à deux !
Normalement deux clubs luxembourgeois doivent monter en 4ème nationale à la fin de saison. Harsin, champion incontesté, le souhaite. Par contre, il n’en est pas de même pour les seconds potentiels (Libramont, Tintigny, Fratin et Saint-Mard). On suspecte certains clubs de perdre volontairement. Le match Saint-Mard-Fratin est arrêté faute de combattants ! Fratin profite de la mi-temps pour se rhabiller et Saint-Mard adopte la même attitude.
Du côté des hommes, un score fleuve à épingler : Florenville-Neufchâteau (30-155). Florenville n’avait que cinq joueurs à aligner dont un, blessé, dut quitter le terrain après quelques minutes de jeu et deux autres pour cinq fautes (à la 28ème et à la 38ème). Florenville termine ainsi le match à deux !
Normalement deux clubs luxembourgeois doivent monter en 4ème nationale à la fin de saison. Harsin, champion incontesté, le souhaite. Par contre, il n’en est pas de même pour les seconds potentiels (Libramont, Tintigny, Fratin et Saint-Mard). On suspecte certains clubs de perdre volontairement. Le match Saint-Mard-Fratin est arrêté faute de combattants ! Fratin profite de la mi-temps pour se rhabiller et Saint-Mard adopte la même attitude.
1978 - 1979
A partir de cette saison, les équipes de 1ère provinciale doivent jouer en salle. Fini, le terrain de la vallée du lac et les intempéries comme lors du match gagné la saison dernière contre Wellin (57-36) dans des conditions hivernales (froid et neige). Il faut trouver une salle. L’équipe première ira jouer à Chiny dans la salle de l’Adeps pendant 3 saisons et demie avant de revenir à Neufchâteau dans la nouvelle salle de l’Institut Saint-Michel.
Les chestrolais sont présentés dans la presse avec un rôle de trouble-fête. L’équipe séniors-hommes termine à la 4ème place et est finaliste de la coupe de la province remportée par Vielsalm qui réalise un doublé coupe-championnat. Le championnat sera serré, de nombreuses rencontres se termineront avec 1 à 3 points d’écart. Du côté des dames, l’apprentissage continue et elles terminent à mi-classement.
Les chestrolais sont présentés dans la presse avec un rôle de trouble-fête. L’équipe séniors-hommes termine à la 4ème place et est finaliste de la coupe de la province remportée par Vielsalm qui réalise un doublé coupe-championnat. Le championnat sera serré, de nombreuses rencontres se termineront avec 1 à 3 points d’écart. Du côté des dames, l’apprentissage continue et elles terminent à mi-classement.
1979 - 1980
Les journalistes soulignent l’effort du club qui présente systématiquement, en championnat, une équipe dans chaque catégorie. Dans la sélection provinciale de mini-basket, trois chestrolais sont retenus : Vincent Maron, Laurent Schuster et Olivier Van Belle. Les Premières hommes terminent 4ème alors que les réserves sont champions et les dames 5ème. En coupe, les hommes gagnent leur premier trophée contre Saint-Mard (70-63) et les dames, finalistes, sont battues par le même Saint-Mard (39-30).
1980 - 1981
Pour son dixième anniversaire, le BCCA est comblé. Voici ce qu’on peut lire dans la plaquette éditée à cette occasion. « Cette année sera particulièrement bénéfique. Avec l’arrivée de Moulart (Tintigny) et la montée des jeunes du cru (Renoy et Hubermont) en équipe première, les blancs terminent pour la troisième année consécutive à la quatrième place derrière Rulles, Saint-Mard et Aspérudange. Mais cinq titres de champions provinciaux entrent dans l’escarcelle du club : réserve hommes, junior, pupilles, mini-basket et réserve dames. De plus, l’équipe de mini-basket remporte la coupe de Belgique face à Saint-François Xavier de Verviers. Que souhaiter de mieux à un jubilaire fort de 100 joueurs alignés dans 16 équipes ? »
Rappelons à notre mémoire les noms de ces jeunes joueurs prometteurs : d’abord les demoiselles : Marielle Clarenne et Françoise Poncelet ; ensuite les garçons : Eric Braconnier, Yves Evrard, Vincent Gouverneur, Vincent Maron, Frédéric Martin, Laurent Schuster, Frédéric Thomas, Olivier Van Belle ainsi que leur coach : Jean-Marie Fivet.
Rappelons à notre mémoire les noms de ces jeunes joueurs prometteurs : d’abord les demoiselles : Marielle Clarenne et Françoise Poncelet ; ensuite les garçons : Eric Braconnier, Yves Evrard, Vincent Gouverneur, Vincent Maron, Frédéric Martin, Laurent Schuster, Frédéric Thomas, Olivier Van Belle ainsi que leur coach : Jean-Marie Fivet.
1981 - 1982
« Neufchâteau, l’outsider », « Neufchâteau, c’est tout ou rien » pouvait-on lire dans « L’Avenir du Luxembourg » des 22 novembre 1981 et 8 février 1982 : ces quelques mots résument parfaitement le parcours de notre équipe première masculine pendant la saison 81-82 où notre abonnement à la quatrième place se confirme. Pourtant la préparation s’était « professionnalisée » avec notamment un stage de reprise à La Bresse dans les Vosges. Au cours de cet hiver, nous quittons les installations du Liry à Chiny et prenons nos quartiers à la salle « Chenot-Fontaine » de l’Institut Saint-Michel.
10 équipes sont alignées au départ de la saison. Une formation « senior-B » est inscrite en 2ème provinciale. Les pupilles-garçons, vainqueurs de la coupe de Belgique l’an dernier, réalisent un sans-faute (18 victoires). Les pupilles-filles qui disputent leur premier championnat seront récompensées par une belle troisième place.
10 équipes sont alignées au départ de la saison. Une formation « senior-B » est inscrite en 2ème provinciale. Les pupilles-garçons, vainqueurs de la coupe de Belgique l’an dernier, réalisent un sans-faute (18 victoires). Les pupilles-filles qui disputent leur premier championnat seront récompensées par une belle troisième place.
1982 - 1983
Le club se fixe comme objectif de construire une équipe homogène et solide afin de présenter un jeu agréable et demeurer dans les bonnes équipes de la province. Pour pallier le départ de Marc Ghijsselinckx vers Saint-Hubert, le BBCA s’attache les services de B. Henry (Tintigny) et Luc Molitor (Bertrix). L’écolage des jeunes reste également une constante : le club aligne une équipe dans chaque catégorie garçons et une équipe pupilles filles à côté de nos équipes fanions premières et réserves hommes et dames.
Le championnat se passe comme prévu dans l’objectif. Le jusqu’au boutisme (déjà !) des joueurs permet quelques belles remontées (par ex. Bruno Evrard marquant à la dernière seconde contre Rulles et donnant ainsi la victoire à Neufchâteau). Lors du match retour à Rulles le dernier jour du championnat, Neufchâteau abandonne la 2ème place à son hôte. Saint-Mard remporte le titre avec une seule défaite. Neufchâteau a perdu les deux fois contre les gaumais : 47-72 et 85-46. Il retrouve cette équipe en finale de la coupe de la province. Tout match est à jouer et la coupe réserve souvent des surprises. Soutenus par une cohorte de fidèles supporters, les « blancs » passent en tête à la 18ème. Saint-Mard essaye de revenir : 68-72 à 2 minutes de la fin. Pierre Poncelet fixe définitivement le score : 71-76. Neufchâteau remporte la coupe pour la deuxième fois.
Le championnat se passe comme prévu dans l’objectif. Le jusqu’au boutisme (déjà !) des joueurs permet quelques belles remontées (par ex. Bruno Evrard marquant à la dernière seconde contre Rulles et donnant ainsi la victoire à Neufchâteau). Lors du match retour à Rulles le dernier jour du championnat, Neufchâteau abandonne la 2ème place à son hôte. Saint-Mard remporte le titre avec une seule défaite. Neufchâteau a perdu les deux fois contre les gaumais : 47-72 et 85-46. Il retrouve cette équipe en finale de la coupe de la province. Tout match est à jouer et la coupe réserve souvent des surprises. Soutenus par une cohorte de fidèles supporters, les « blancs » passent en tête à la 18ème. Saint-Mard essaye de revenir : 68-72 à 2 minutes de la fin. Pierre Poncelet fixe définitivement le score : 71-76. Neufchâteau remporte la coupe pour la deuxième fois.
1983 - 1984
En août 1983, la préparation commence par un stage à Coxyde. Trois équipes sont favorites : Arlon, Neufchâteau et Saint-Hubert avec Rulles, Saint-Léger et Tintigny en outsiders.
L’effectif des seniors-hommes est le suivant : Bruno Evrard, Marc Ghijsselinck (revenu de Saint-Hubert), Jean-Marie Fivet (dont c’est la dernière saison en tant que joueur), Didier Guiot, Benoît Henry, Benoit Hubermont, Emile Krack, Robert Legros (venu de Bomal), Luc Molitor, Pierre Ponce-let et Christian Renoy.
Les favoris sont aux commandes et au trois quart de la compétition, Neufchâ-teau et Saint-Hubert occupent la première place, Arlon et Rulles étant en embuscade à deux points. Lors de la confrontation cruciale à Saint-Hubert, les chestrolais sont victimes du stress. Après 15 minutes, le score est de 22-9. La défaite est amère mais le championnat n’est pas terminé.
A la veille du dernier match, Saint-Hubert est seul en tête avec une victoire en plus que Neufchâteau et Rulles. Les Borquins, sans « Léo », perdent contre toute at-tente face à Schoppach. Pendant ce temps, Rulles remporte l’enjeu de toute justesse à Aspérudange et Neufchâteau s’impose contre Vielsalm. Un test-match à trois va désigner le champion.
Lors du premier match disputé dans notre salle, Rulles s’impose après prolongation face à Saint-Hubert. Contre Rulles, dans la salle de Saint-Hubert, Neufchâteau entame mal la rencontre. Pourtant, en seconde période, Neufchâteau gagne le droit à la prolongation. Au cours de celle-ci, les « blancs » prennent quatre points d’avance qui seront suffisant pour l’emporter. Pour le troisième match, les choses sont claires : ou Saint-Hubert gagne et l’on est reparti pour un (second) tour, ou Neufchâteau l’emporte et il est champion. Au terme d’un match joué dans une ambiance jamais connue jusqu’ici, les chestrolais sont vainqueurs et donc montent en 4ème nationale la saison prochaine. Après l’euphorie, il faut retomber sur terre, établir un budget, trouver de nouvelles ressources financières, se renforcer quelque peu…
Les minimes sont également champions provinciaux après un test mach contre Saint-Mard gagné 72-70 après avoir été mené 47-56 ! Le gain de la super-coupe vient clôturer en beauté cette saison.
L’effectif des seniors-hommes est le suivant : Bruno Evrard, Marc Ghijsselinck (revenu de Saint-Hubert), Jean-Marie Fivet (dont c’est la dernière saison en tant que joueur), Didier Guiot, Benoît Henry, Benoit Hubermont, Emile Krack, Robert Legros (venu de Bomal), Luc Molitor, Pierre Ponce-let et Christian Renoy.
Les favoris sont aux commandes et au trois quart de la compétition, Neufchâ-teau et Saint-Hubert occupent la première place, Arlon et Rulles étant en embuscade à deux points. Lors de la confrontation cruciale à Saint-Hubert, les chestrolais sont victimes du stress. Après 15 minutes, le score est de 22-9. La défaite est amère mais le championnat n’est pas terminé.
A la veille du dernier match, Saint-Hubert est seul en tête avec une victoire en plus que Neufchâteau et Rulles. Les Borquins, sans « Léo », perdent contre toute at-tente face à Schoppach. Pendant ce temps, Rulles remporte l’enjeu de toute justesse à Aspérudange et Neufchâteau s’impose contre Vielsalm. Un test-match à trois va désigner le champion.
Lors du premier match disputé dans notre salle, Rulles s’impose après prolongation face à Saint-Hubert. Contre Rulles, dans la salle de Saint-Hubert, Neufchâteau entame mal la rencontre. Pourtant, en seconde période, Neufchâteau gagne le droit à la prolongation. Au cours de celle-ci, les « blancs » prennent quatre points d’avance qui seront suffisant pour l’emporter. Pour le troisième match, les choses sont claires : ou Saint-Hubert gagne et l’on est reparti pour un (second) tour, ou Neufchâteau l’emporte et il est champion. Au terme d’un match joué dans une ambiance jamais connue jusqu’ici, les chestrolais sont vainqueurs et donc montent en 4ème nationale la saison prochaine. Après l’euphorie, il faut retomber sur terre, établir un budget, trouver de nouvelles ressources financières, se renforcer quelque peu…
Les minimes sont également champions provinciaux après un test mach contre Saint-Mard gagné 72-70 après avoir été mené 47-56 ! Le gain de la super-coupe vient clôturer en beauté cette saison.
1984 - 1985
Pour cette première saison en nationale, l’objectif est bien entendu le maintien. Des renforts, Robert Legros (Bomal), Philippe Léonard (Saint-Hubert), Philippe Zune (Athus) et John François (Avernas) viennent rejoindre les distributeurs Marc Ghijsselinckx, Didier Guiot et Vincent Maron, les ailiers Emile Krack et Olivier Van Belle et les pivots Bruno Evrard, Benoît Hubermont et Luc Molitor. Ils compensent également trois départs : Dany Maissin (Athus), Stéphane Krack (Bertrix) et Eric Billion (Libramont). Un solide stage à la côte début août et les tours préliminaires de la coupe de Belgique à Saint-Mard (43-93) et contre Rulles (78-36) permettent à l’équipe de se souder.
L’apprentissage est dur : les quatre premières rencontres se soldent pas quatre sévères défaites. Le cinquième match sera celui de la première victoire : 62-58 contre Mazy. Un nouveau renfort, inattendu, nous rejoint : Gilles André (Fleurus). L’espoir renait. Quelques matchs sont gagnés et redonnent l’espoir. Le dernier match est perdu. L’équipe n’a pas démérité mais termine à la douzième place, celle du troisième descendant. Chacun a fait de son mieux et l’équipe est bien décidée de rejoindre l’élite le plus tôt possible.
L’apprentissage est dur : les quatre premières rencontres se soldent pas quatre sévères défaites. Le cinquième match sera celui de la première victoire : 62-58 contre Mazy. Un nouveau renfort, inattendu, nous rejoint : Gilles André (Fleurus). L’espoir renait. Quelques matchs sont gagnés et redonnent l’espoir. Le dernier match est perdu. L’équipe n’a pas démérité mais termine à la douzième place, celle du troisième descendant. Chacun a fait de son mieux et l’équipe est bien décidée de rejoindre l’élite le plus tôt possible.
1985 - 1986
La grande première au club est l’ouverture d’une « école du basket ». C’est un investissement à long terme. Les jeunes, bien encadrés, vont pouvoir progresser et constituer un réservoir de qualité pour les années à venir. Les résultats se font déjà sentir cette année-là : 3 équipes de jeunes sont championnes provinciales : juniors, cadets et poussins.
L’équipe première est restructurée : Gilles André, Marc Ghijsselinckx (parti parcourir le monde) et Benoît Hubermont nous quittent. Gilles Orban (Bastogne), Pascal Simon (Schoppach) rejoignent les joueurs de l’an dernier.
Neufchâteau est d’emblée candidat au titre et démarre en fanfare à Etalle (48-92), contre Marche (87-44), à Virton (43-81) et contre Saint-Léger (85-50). La série continue, le seul « faux pas » de tout le championnat sera la défaite à Tintigny (67-53). Pour conclure en beauté la saison, le BCCA remporte la coupe contre Saint-Mard.
L’équipe première est restructurée : Gilles André, Marc Ghijsselinckx (parti parcourir le monde) et Benoît Hubermont nous quittent. Gilles Orban (Bastogne), Pascal Simon (Schoppach) rejoignent les joueurs de l’an dernier.
Neufchâteau est d’emblée candidat au titre et démarre en fanfare à Etalle (48-92), contre Marche (87-44), à Virton (43-81) et contre Saint-Léger (85-50). La série continue, le seul « faux pas » de tout le championnat sera la défaite à Tintigny (67-53). Pour conclure en beauté la saison, le BCCA remporte la coupe contre Saint-Mard.
1986 - 1987
Pour entamer la saison et la remontée en nationale, l’équipe va compter trois départs – Didier Guiot (transféré à Bertrix), Olivier Van Belle (parti un an aux USA) et John François (arrêt de la compétition) – qui seront compensés par trois arrivées Michel Bechoux, Yves Chausnot et Philippe Léonard. Quelques jeunes du club (comme Vincent Crombez) compléteront le noyau de base. La préparation estivale à La Bresse dans les Vosges porte ses fruits : après deux victoires en coupe de Belgique, nous rencontrons pour la première fois un gros morceau : Okapi Alost, alors en 2ème division nationale. Après une bonne résistance en première période (on mène 47-43 à la mi-temps), la taille et la puissance d’Alost prend le pas sur le courage de Neufchâteau.
A la mi-championnat, le BCCA laisse trois équipes namuroises derrière lui et n’est pas relégable. Mais la suite sera moins favorable. Lors du match capital, contre Arlon, l’équipe chestrolaise mène jusqu’à la 36ème minute avant de s’effondrer et perdre de 7 points. C’est à nouveau la relégation.
Pendant ce temps, nos Dames terminent à mi-championnat et sont éliminées de la coupe en demi-finale par Marche.
A la mi-championnat, le BCCA laisse trois équipes namuroises derrière lui et n’est pas relégable. Mais la suite sera moins favorable. Lors du match capital, contre Arlon, l’équipe chestrolaise mène jusqu’à la 36ème minute avant de s’effondrer et perdre de 7 points. C’est à nouveau la relégation.
Pendant ce temps, nos Dames terminent à mi-championnat et sont éliminées de la coupe en demi-finale par Marche.
1987 - 1988
N’ayant repris aucun des transferts de l’année précédente, nous comptons sur nos jeunes. Le retour d’Olivier Van Belle et l’arrivée d’André Triolet de Vielsalm seront un appoint important.
Le championnat commence en force contre Musson (67-48) et Etalle (99-59). Au terme du premier tour, Marche (où nous avons perdu 86-64) est en tête, talonné par Saint-Hubert et Neufchâteau. Après un beau second tour, le BCCA est seul en tête jusqu’à l’avant-dernière journée (défaite à Saint-Hubert : 67-63). Un test-match contre ces borquins est donc nécessaire. Dans une salle de l’Hydrion archicomble (400 personnes), Neufchâteau emporte le titre (80-76). On réintègre la division IV, que dixit « L’Avenir », nous ne devrions plus quitter.
Un test-match, contre ces mêmes borquins, mais en juniors cette fois, montre la même physionomie : victoire (71-66) et titre grâce notamment à un Frédéric Martin des grands jours (26 points).
Un autre fait marquant de cette saison est le parcours remarquable en mini-basket (tant en filles que garçons) aussi bien en coupe de Belgique qu’en championnat provincial.
Les filles (Murielle Ansay, Anne-Pascale Eppe, Marie-Pierre Fivet, Françoise Gilis, Florence Martin aidées des soeurs Gérard et de Nathalie Lamouline de Bertrix) atteignent la finale de la coupe de Belgique. Elles perdent contre Mouscron qui marque le panier décisif à 4 secondes de la fin du match. Les garçons, parmi lesquels se trouvaient notamment Stéphane Belche, David Body (de Bertrix), Jean Christophe Bossicart ou Patrick Hornard, échouent en demi-finale de la coupe de Belgique mais remportent le titre provincial contre Saint-Léger (73-28).
Le championnat commence en force contre Musson (67-48) et Etalle (99-59). Au terme du premier tour, Marche (où nous avons perdu 86-64) est en tête, talonné par Saint-Hubert et Neufchâteau. Après un beau second tour, le BCCA est seul en tête jusqu’à l’avant-dernière journée (défaite à Saint-Hubert : 67-63). Un test-match contre ces borquins est donc nécessaire. Dans une salle de l’Hydrion archicomble (400 personnes), Neufchâteau emporte le titre (80-76). On réintègre la division IV, que dixit « L’Avenir », nous ne devrions plus quitter.
Un test-match, contre ces mêmes borquins, mais en juniors cette fois, montre la même physionomie : victoire (71-66) et titre grâce notamment à un Frédéric Martin des grands jours (26 points).
Un autre fait marquant de cette saison est le parcours remarquable en mini-basket (tant en filles que garçons) aussi bien en coupe de Belgique qu’en championnat provincial.
Les filles (Murielle Ansay, Anne-Pascale Eppe, Marie-Pierre Fivet, Françoise Gilis, Florence Martin aidées des soeurs Gérard et de Nathalie Lamouline de Bertrix) atteignent la finale de la coupe de Belgique. Elles perdent contre Mouscron qui marque le panier décisif à 4 secondes de la fin du match. Les garçons, parmi lesquels se trouvaient notamment Stéphane Belche, David Body (de Bertrix), Jean Christophe Bossicart ou Patrick Hornard, échouent en demi-finale de la coupe de Belgique mais remportent le titre provincial contre Saint-Léger (73-28).
1988 - 1989
La troisième saison en 4ème nationale sera-t-elle la bonne ? Malgré de bonnes dispositions, la maxime « jamais deux sans trois » sera respectée à la fin du championnat. Tout avait pourtant bien débuté. Le comité des transferts avait remarquablement travaillé en s’assurant les services de trois joueurs expérimentés : Xavier Urbain et Dimitri Wiame de l’U.R. Namur de même que Thierry Claisse du B.C. Luxair. De plus, Luc Molitor revenait « à la maison » après une saison passé au même B.C. Luxair. Le début de championnat se passe comme espéré et après 17 rencontres, le BCCA est 10ème sur 14. C’est l’occasion pour deux cadets d’intégrer en douceur l’équipe première : Christophe Belche et Johann Bossicart. Puis vient le match à domicile contre Cuesmes, solide leader. Alors que Neufchâteau était en train de réaliser un exploit (nous menions 77 à 66 à 1 minutes 30 de la fin), un incident de jeu se passe entre Pascal Lecomte (Cuesmes) et notre joueur Dimitri Wiame. Le joueur borain, digne des plus grands comédiens, s’effondre et simule des douleurs dorsales insoutenables. Le match est arrêté et au bout de tous les recours, Neufchâteau perd le match sur tapis vert. C’est un fameux coup au moral dont l’équipe ne se relèvera pas.
Au niveau des équipes jeunes, à nouveau un beau parcours en coupe de Belgique en mini-basket, pupilles filles et minimes garçons. Deux jeunes chestrolaises seront présélectionnées dans l’équipe nationale féminine de mini-basket : Anne-Pascale Eppe et Marie-Pierre Fivet. C’est également cette saison que les activités du baby-basket voient le jour grâce au dévouement de Mireille Pierson. La saison est aussi marquée par la première édition de la brocante du club !
Au niveau des équipes jeunes, à nouveau un beau parcours en coupe de Belgique en mini-basket, pupilles filles et minimes garçons. Deux jeunes chestrolaises seront présélectionnées dans l’équipe nationale féminine de mini-basket : Anne-Pascale Eppe et Marie-Pierre Fivet. C’est également cette saison que les activités du baby-basket voient le jour grâce au dévouement de Mireille Pierson. La saison est aussi marquée par la première édition de la brocante du club !
1989 - 1990
Après un nouvel aller-retour en 4ème nationale, l’équipe des séniors hommes s’apprête à vivre une saison de transition. Aucun des transferts de l’année précédente n’a été renouvelé. Comme Vincent Maron est parti à Rulles et Luc Molitor à Fléron, notre équipe accueille deux renforts de Saint-Mard : Laurent Friob et Valère Arbalestrier. Quelques jeunes du club intègrent également l’équipe : Jean-François Thomas et Benoît Van Belle. Ce fut une saison de transition dans le ventre mou du classement. Nous terminons le championnat à la 6ème place.
Chez les dames, on note un réel progrès par rapport aux saisons précédentes. Une qualification pour le tour final (ancêtre des play-offs) où notre équipe réalise quelques exploits et termine deuxième derrière Tintigny et une demi-finale de coupe de la province récompensent les efforts fournis.
Au niveau des équipes de jeunes, la grande nouveauté vient de la mise sur pied d’une équipe cadet F.I.B.A., que notre club engage, pour la première fois de son histoire, en championnat de Belgique. Formée au départ d’un noyau de dix joueurs (dont trois renforts de Bertrix), cette équipe sera loin d’être ridicule. Chez les plus jeunes, on peut épingler les sélections de Mathieu Fivet et Philippe Golinvaux en équipe provinciale de mini-basket tandis que les poussins et les minimes-filles sont championnes provinciales.
Chez les dames, on note un réel progrès par rapport aux saisons précédentes. Une qualification pour le tour final (ancêtre des play-offs) où notre équipe réalise quelques exploits et termine deuxième derrière Tintigny et une demi-finale de coupe de la province récompensent les efforts fournis.
Au niveau des équipes de jeunes, la grande nouveauté vient de la mise sur pied d’une équipe cadet F.I.B.A., que notre club engage, pour la première fois de son histoire, en championnat de Belgique. Formée au départ d’un noyau de dix joueurs (dont trois renforts de Bertrix), cette équipe sera loin d’être ridicule. Chez les plus jeunes, on peut épingler les sélections de Mathieu Fivet et Philippe Golinvaux en équipe provinciale de mini-basket tandis que les poussins et les minimes-filles sont championnes provinciales.
1990 - 1991
Le club fête son 20ème anniversaire. A cette occasion, le rêve est d’avoir un doublé « hommes-dames » lors de l’attribution du titre de champion provincial. Si les hommes échouent sur la seconde marche, derrière un Saint-Hubert intraitable, les dames accèdent à la 3ème division nationale en ne perdant qu’un seul match (à Etalle et par le plus petit écart). Ce sera une année faste pour la section féminine. Outre l’équipe séniors, les minimes cadettes et réserves emportent leur championnat provincial. Ingrid Ansay est sélectionnée en équipe nationale mini-basket, où sa soeur Murielle l’avait précédée trois ans auparavant.
Du côté des hommes, deux titres : en réserves (tous les matchs furent remportés) et en juniors. L’équipe première allie l’expérience avec quelques joueurs chevronnés tel le capitaine « Murphy » (Thierry Martin) ou les « quatre mousquetaires » (nos transferts Valère Arbalestrier, Laurent Friob, Serge Merelle, Olivier Van Hamme) et nos jeunes qui acquièrent de l’expérience (Christophe Belche, Johann Bossicart, Frédéric Désirotte et Sébastien Fivet).
Les sélections provinciales mini-basket (garçons et filles) de la province du Luxembourg rem-portent le titre de champion dans leur série. Cinq jeunes chestrolais figurent parmi les sélectionnés : Sabine Crucifix et Sylvie Eppe chez les filles ; Yannick Duchêne, Mathieu Fivet et Philippe Golinvaux chez les garçons.
Enfin, pour clôturer en beauté cette vingtième année d’existence, les hommes remportent la coupe du Luxembourg pour la cinquième fois et suivant le règlement, peuvent la garder définitivement. En outre, le trophée du fair-play revient une nouvelle fois au BCCA qui tout au long de la saison a su allier un jeu viril et un comportement sportif exemplaire.
Du côté des hommes, deux titres : en réserves (tous les matchs furent remportés) et en juniors. L’équipe première allie l’expérience avec quelques joueurs chevronnés tel le capitaine « Murphy » (Thierry Martin) ou les « quatre mousquetaires » (nos transferts Valère Arbalestrier, Laurent Friob, Serge Merelle, Olivier Van Hamme) et nos jeunes qui acquièrent de l’expérience (Christophe Belche, Johann Bossicart, Frédéric Désirotte et Sébastien Fivet).
Les sélections provinciales mini-basket (garçons et filles) de la province du Luxembourg rem-portent le titre de champion dans leur série. Cinq jeunes chestrolais figurent parmi les sélectionnés : Sabine Crucifix et Sylvie Eppe chez les filles ; Yannick Duchêne, Mathieu Fivet et Philippe Golinvaux chez les garçons.
Enfin, pour clôturer en beauté cette vingtième année d’existence, les hommes remportent la coupe du Luxembourg pour la cinquième fois et suivant le règlement, peuvent la garder définitivement. En outre, le trophée du fair-play revient une nouvelle fois au BCCA qui tout au long de la saison a su allier un jeu viril et un comportement sportif exemplaire.
1991 - 1992
Après une année du 20ème anniversaire bien fournie, les objectifs de la saison sont la montée en nationale pour les hommes et le maintien pour les dames. Les hommes échoueront à nouveau sur la 2ème marche derrière le Luxair-Arlon qui venait de redescendre. Ils se consoleront avec une 6ème coupe de la province. Chez les dames, l’ossature de l’équipe reste la même : les jeunes cadettes et juniores. Deux transferts les rejoindront (Anne Laloi de Marche et Sandra Thiry de Tintigny). La moyenne d’âge est de 17 ans ! Elles termineront 10ème et se maintiendront.
Le fait le plus marquant de cette saison sera le titre de championne de Belgique des cadettes qui avaient échoué en finale de la coupe de Belgique. Cerise sur le gâteau, le mérite sportif de la commune de Neufchâteau leur est remis. Cette équipe était composée d’Ingrid et Murielle Ansay, Anne-Pascale Eppe, Marie-Pierre Fivet, Carine Grévisse, Christelle Lieffring, Florence Martin et Marie-France Simon. Les Juniores, quant à elles, seront battues en finale du championnat de Belgique.
Le fait le plus marquant de cette saison sera le titre de championne de Belgique des cadettes qui avaient échoué en finale de la coupe de Belgique. Cerise sur le gâteau, le mérite sportif de la commune de Neufchâteau leur est remis. Cette équipe était composée d’Ingrid et Murielle Ansay, Anne-Pascale Eppe, Marie-Pierre Fivet, Carine Grévisse, Christelle Lieffring, Florence Martin et Marie-France Simon. Les Juniores, quant à elles, seront battues en finale du championnat de Belgique.
1992 - 1993
Le championnat provincial masculin est plus ouvert que l’an passé. Quatre clubs sont en mesure de l’emporter Rulles, Saint-Hubert, Tintigny et Neufchâteau. Comme les deux années précédentes, l’équipe terminera deuxième, cette fois-ci derrière Saint-Hubert qu’elle avait pourtant battue 100-43 lors du match aller. Ces deux équipes seront également finalistes de la coupe de la province. La logique du championnat sera respectée : St-Hubert s’offre le doublé coupe-championnat.
En dames, on salue l’arrivée de Stéphanie Lebrun (Saint-Léger) et des soeurs Gérard de Bertrix qui croisent Christelle Alexandre retournant à Bertrix. Brigitte Renoy et Véronique Bodson décident d’arrêter la compétition nationale et partent à Libramont pour la provinciale. L’apprentissage de la nationale pour nos jeunes joueuses continue. Elles termineront au milieu du classement avec des résultats parfois en dent de scie : lors du match Neufchâteau-Battice (96-52), Marie-Pierre Fivet inscrit 55 points ! Par contre, le plus mauvais match de la saison est celui contre Vivegnis (39-51). Il faudra attendre la 14ème minute pour que Neufchâteau inscrive ses premiers points !
Les cadettes sont championnes de Belgique pour la 2ème année consécutive.
En dames, on salue l’arrivée de Stéphanie Lebrun (Saint-Léger) et des soeurs Gérard de Bertrix qui croisent Christelle Alexandre retournant à Bertrix. Brigitte Renoy et Véronique Bodson décident d’arrêter la compétition nationale et partent à Libramont pour la provinciale. L’apprentissage de la nationale pour nos jeunes joueuses continue. Elles termineront au milieu du classement avec des résultats parfois en dent de scie : lors du match Neufchâteau-Battice (96-52), Marie-Pierre Fivet inscrit 55 points ! Par contre, le plus mauvais match de la saison est celui contre Vivegnis (39-51). Il faudra attendre la 14ème minute pour que Neufchâteau inscrive ses premiers points !
Les cadettes sont championnes de Belgique pour la 2ème année consécutive.
1993 - 1994
Après trois secondes places consécutives, les hommes ont comme but d’être champion provincial et d’accéder ainsi à la Nationale. Le noyau de douze joueurs (le même que l’année précédente) est composé de Christophe Belche, Johan Bossicart, Bruno Evrard, Sébastien Fivet, Laurent Friob, Michel Hornard, Vincent Maron, Thierry Martin, Yannick Roncalli, Jean-François Thomas, Olivier Van Belle et Olivier Van Hamme.
A la mi-championnat, le BCCA est invaincu. Le deuxième tour sera sans surprise. Neufchâteau sera champion et montera pour la quatrième fois en 4ème nationale, espérant cette fois s’y maintenir et ne plus faire l’aller-retour comme les fois précédentes.
En Dames, après deux années d’apprentissage en 3ème nationale, il faut maintenant jouer les trouble-fêtes et la première partie du classement. Pour nous y aider, Carine Thomas de Marche nous rejoint. Après un départ en mode mineur, l’équipe se reprend et termine sur le podium à la troisième place. Suite à des fusions et à des désistements, les dames montent également d’un échelon et se retrouvent en 2ème nationale pour un nouveau challenge.
A la mi-championnat, le BCCA est invaincu. Le deuxième tour sera sans surprise. Neufchâteau sera champion et montera pour la quatrième fois en 4ème nationale, espérant cette fois s’y maintenir et ne plus faire l’aller-retour comme les fois précédentes.
En Dames, après deux années d’apprentissage en 3ème nationale, il faut maintenant jouer les trouble-fêtes et la première partie du classement. Pour nous y aider, Carine Thomas de Marche nous rejoint. Après un départ en mode mineur, l’équipe se reprend et termine sur le podium à la troisième place. Suite à des fusions et à des désistements, les dames montent également d’un échelon et se retrouvent en 2ème nationale pour un nouveau challenge.
1994 - 1995
Cette saison sera celle de l’apprentissage au niveau supérieur. En dames, deux joueuses arrivent renforcer l’équipe : Johanne André et Françoise Volvert. Outre la découverte de la deuxième nationale, ce sera aussi celle de la géographie belge. Pour la première, en dehors de quelques matchs de coupe de Belgique en jeunes, les couleurs de Neufchâteau vont se retrouver aux quatre coins de la Belgique : Eeklo, Gand, Roulers, Louvain, Mouscron, Tournai, Quaregnon, Sprimont et enfin, le seul derby, Tintigny. Il n’est pas simple d’être toujours à son meilleur niveau quand on entame sa première année d’étude supérieure. C’est le cas de plusieurs de nos jeunes joueuses. Finalement, cette première saison en 2ème nationale se termine dans le milieu du classement. En coupe de Belgique, les dames atteignent les 8ème de finale et rencontrent à Neufchâteau un ténor de 1ère nationale : Waregem. La bonne volonté ne suffira pas et le score sera sans appel : 48-93.
En hommes, Vincent Maron, sur qui l’équipe comptait, grâce à son expérience en nationale acquise à Rulles, est blessé avant le premier match. Il arrête là sa carrière suite à des blessures à répétition. Deux transferts venant de Rulles arrivent : Philippe Lambert et Stéphane Lambotte. L’ambition de se maintenir sera atteint dans un championnat où beaucoup d’équipes se tiennent dans un mouchoir.
Pour l’anecdote, les juniores filles sont championnes provinciales après deux matchs. Il n’y a en effet que deux équipes : Tintigny et Neufchâteau.
En hommes, Vincent Maron, sur qui l’équipe comptait, grâce à son expérience en nationale acquise à Rulles, est blessé avant le premier match. Il arrête là sa carrière suite à des blessures à répétition. Deux transferts venant de Rulles arrivent : Philippe Lambert et Stéphane Lambotte. L’ambition de se maintenir sera atteint dans un championnat où beaucoup d’équipes se tiennent dans un mouchoir.
Pour l’anecdote, les juniores filles sont championnes provinciales après deux matchs. Il n’y a en effet que deux équipes : Tintigny et Neufchâteau.
1995 - 1996
Tout le monde espère une confirmation de la saison dernière. En dames, nous assistons au retour à Bertrix des soeurs Gérard et saluons l’arrivée de Sophie Cornet (Tintigny) et Bénédicte Nothomb (Etalle) ainsi que d’une jeune du club : Marianne Jonette. Le début de championnat ne se passe pas trop mal. A la fin du premier tour, l’équipe est troisième ex-æquo (8 victoires contre 5 défaites). Le second tour sera plus difficile car nous rencontrons les grosses équipes chez elles (3 victoires pour 10 défaites).
En coupe de Belgique, l’équipe atteint les 16ème de finale et rencontre les championnes de Belgique : Courtrai. Les joueuses tiendront le coup une MT (32-29) avant de s’effondrer physiquement (41-66).
En hommes, l’équipe est inchangée par rapport à l’année précédente. A la mi-championnat, malgré un démarrage difficile (3 défaites d’affilée), Neufchâteau est 9ème avec cinq victoires pour huit défaites. Jean-Luc Ventat, coach de Saint-Michel Verviers, trouve que Neufchâteau ne possède pas beaucoup de talent. Cependant son équipe se fait battre à Neufchâteau… à cause de l’arbitrage « qui se préoccupait davantage de ce qui se passait hors du terrain que dessus ».
Le doute commence à s’installer dans l’équipe qui ne gagne plus (même contre les concurrents directs). L’équipe se retrouve dernière. Lors de la 20ème journée, Neufchâteau reçoit et bat Fleurus, deuxième de la division (86-67). L’engrenage de la victoire se remet, en partie, en route : victoire au Luxair (60-63) et à Ciney (72-75) dans un match à quatre points, mais défaite à Dolhain. Lors du derby à domicile contre Saint-Hubert, Neufchâteau remporte difficilement l’enjeu et s’éloigne des relégables. Dans l’avant-dernière journée, les chestrolais assurent leur maintien en 4ème nationale en battant le champion Mariembourg (82-80).
En coupe de Belgique, l’équipe atteint les 16ème de finale et rencontre les championnes de Belgique : Courtrai. Les joueuses tiendront le coup une MT (32-29) avant de s’effondrer physiquement (41-66).
En hommes, l’équipe est inchangée par rapport à l’année précédente. A la mi-championnat, malgré un démarrage difficile (3 défaites d’affilée), Neufchâteau est 9ème avec cinq victoires pour huit défaites. Jean-Luc Ventat, coach de Saint-Michel Verviers, trouve que Neufchâteau ne possède pas beaucoup de talent. Cependant son équipe se fait battre à Neufchâteau… à cause de l’arbitrage « qui se préoccupait davantage de ce qui se passait hors du terrain que dessus ».
Le doute commence à s’installer dans l’équipe qui ne gagne plus (même contre les concurrents directs). L’équipe se retrouve dernière. Lors de la 20ème journée, Neufchâteau reçoit et bat Fleurus, deuxième de la division (86-67). L’engrenage de la victoire se remet, en partie, en route : victoire au Luxair (60-63) et à Ciney (72-75) dans un match à quatre points, mais défaite à Dolhain. Lors du derby à domicile contre Saint-Hubert, Neufchâteau remporte difficilement l’enjeu et s’éloigne des relégables. Dans l’avant-dernière journée, les chestrolais assurent leur maintien en 4ème nationale en battant le champion Mariembourg (82-80).
1996 - 1997
On enregistre une participation record des équipes luxembourgeoises (7) au niveau national. En Nationale 4 messieurs : Libramont, Luxair-Arlon, Saint-Hubert, Tintigny et bien entendu Neufchâteau offriront quelques beaux derbies. Chez les Dames, en 2ème Nationale, Tintigny et Neufchâteau défendront les couleurs de la province.
En séniors hommes, le maintien reste l’objectif numéro 1. Pour parvenir à ce but au plus vite, Jean-Marie Fivet, qui entame sa vingtième saison avec toujours le même enthousiasme, n’a qu’un mot d’ordre : « Défense, collectif et ambiance sont mes mots clés. Cette saison, nous manquons encore de taille, mais notre collectif et notre défense seront nos atouts ». Peu de mouvements dans la composition de l’équipe : Olivier Van Hamme retourne au Luxair et Sébastien Husquinet nous vient d’Esneux. Le reste du noyau est le même : Christophe et Stéphane Belche, Jean-Christophe et Johann Bossicart, Mathieu et Sébastien Fivet, Laurent Friob, Stéphane Lambotte, Jean-François Thomas et Olivier Van Belle. La saison haletante se termine avec Neufchâteau et Arlon ex-æquo à la neuvième place, Saint-Hubert se trouve une marche plus haut. Quant à Libramont et Tintigny, c’est la descente pour eux.
En dames, l’objectif est le même que celui des hommes : le maintien. Un départ important est à noter, celui de Marie-Pierre Fivet qui rejoint une équipe namuroise de division 1. Bruno Evrard, qui est à sa quinzième saison à la direction de l’équipe féminine, compte sur l’intégration des jeunes (Frédérique Ansay, Sophie Belche, Sylvie Eppe et Marianne Jonette) ainsi que sur les deux transferts (Séverine Leroy et Valérie Lemaire). Cette équipe jeune compte beaucoup d’étudiantes qui ne peuvent être présentes à tous les entraînements. Il faudra attendre la 7ème journée pour le premier succès (contre Tintigny : 68-65). Malgré la bonne volonté des joueuses, l’équipe termine dernière et est reléguée en 3ème nationale. Lors du dernier match de la saison, à Wilrijk, la fille devant venir avec les maillots les avait oubliés. Le BCCA va jouer avec le 2ème jeu de Wilrijk. Pour couronner ce match et la saison, les autorités flamandes avaient décidé de faire un contrôle anti-dopage. Si la plupart des filles tirées au sort ont pu accomplir leur devoir rapidement, il n’en a pas été de même pour une des nôtres qui, malgré l’apport de boissons en quantité, n’a pu satisfaire les autorités qu’après une petite heure.
Chez les jeunes, trois équipes sont championnes : juniores et pupilles filles ainsi que les pupilles régionaux masculins. Six équipes terminent à la deuxième place.
En séniors hommes, le maintien reste l’objectif numéro 1. Pour parvenir à ce but au plus vite, Jean-Marie Fivet, qui entame sa vingtième saison avec toujours le même enthousiasme, n’a qu’un mot d’ordre : « Défense, collectif et ambiance sont mes mots clés. Cette saison, nous manquons encore de taille, mais notre collectif et notre défense seront nos atouts ». Peu de mouvements dans la composition de l’équipe : Olivier Van Hamme retourne au Luxair et Sébastien Husquinet nous vient d’Esneux. Le reste du noyau est le même : Christophe et Stéphane Belche, Jean-Christophe et Johann Bossicart, Mathieu et Sébastien Fivet, Laurent Friob, Stéphane Lambotte, Jean-François Thomas et Olivier Van Belle. La saison haletante se termine avec Neufchâteau et Arlon ex-æquo à la neuvième place, Saint-Hubert se trouve une marche plus haut. Quant à Libramont et Tintigny, c’est la descente pour eux.
En dames, l’objectif est le même que celui des hommes : le maintien. Un départ important est à noter, celui de Marie-Pierre Fivet qui rejoint une équipe namuroise de division 1. Bruno Evrard, qui est à sa quinzième saison à la direction de l’équipe féminine, compte sur l’intégration des jeunes (Frédérique Ansay, Sophie Belche, Sylvie Eppe et Marianne Jonette) ainsi que sur les deux transferts (Séverine Leroy et Valérie Lemaire). Cette équipe jeune compte beaucoup d’étudiantes qui ne peuvent être présentes à tous les entraînements. Il faudra attendre la 7ème journée pour le premier succès (contre Tintigny : 68-65). Malgré la bonne volonté des joueuses, l’équipe termine dernière et est reléguée en 3ème nationale. Lors du dernier match de la saison, à Wilrijk, la fille devant venir avec les maillots les avait oubliés. Le BCCA va jouer avec le 2ème jeu de Wilrijk. Pour couronner ce match et la saison, les autorités flamandes avaient décidé de faire un contrôle anti-dopage. Si la plupart des filles tirées au sort ont pu accomplir leur devoir rapidement, il n’en a pas été de même pour une des nôtres qui, malgré l’apport de boissons en quantité, n’a pu satisfaire les autorités qu’après une petite heure.
Chez les jeunes, trois équipes sont championnes : juniores et pupilles filles ainsi que les pupilles régionaux masculins. Six équipes terminent à la deuxième place.
1997 - 1998
Cette saison sera celle de la confirmation pour l’équipe masculine qui pour la première fois de son histoire arrive à 13 victoires (pour autant de défaite). Les jeunes joueurs, notamment Mathieu Fivet et Philippe Golinvaux, s’aguerrissent et commencent à trouver leurs places parmi leurs aînés dont Xavier Mathonet qui nous rejoint cette année. Plusieurs matchs gagnés sur le fil (tiens donc, rien n’aurait changé !) font du bien au classement et permettront de jouer moins stressés les derniers matchs.
L’équipe féminine est fort jeune. Quelques joueuses plus expérimentées s’en vont pour jouer dans une division supérieure. Malheureusement, le courage ne sera pas suffisant. C’est la relégation en provinciale qui attend l’équipe.
En mini-basket, Libramont et Neufchâteau décident de faire deux équipes (benjamins et pupilles-filles) reprenant les meilleurs joueurs des deux clubs sous la houlette de Bruno Evrard. Ces deux équipes atteindront les finales francophones sans pouvoir s’y imposer. Le souci du club de former les jeunes se traduit par le nombre d’équipes inscrites en championnat : 19. Un effort particulier sera porté sur l’encadrement et l’aide apportée aux jeunes coachs.
L’équipe féminine est fort jeune. Quelques joueuses plus expérimentées s’en vont pour jouer dans une division supérieure. Malheureusement, le courage ne sera pas suffisant. C’est la relégation en provinciale qui attend l’équipe.
En mini-basket, Libramont et Neufchâteau décident de faire deux équipes (benjamins et pupilles-filles) reprenant les meilleurs joueurs des deux clubs sous la houlette de Bruno Evrard. Ces deux équipes atteindront les finales francophones sans pouvoir s’y imposer. Le souci du club de former les jeunes se traduit par le nombre d’équipes inscrites en championnat : 19. Un effort particulier sera porté sur l’encadrement et l’aide apportée aux jeunes coachs.
1998 - 1999
La saison sera marquée par deux hauts faits : la victoire contre Pepinster (équipe de 1ère nationale) en coupe de Belgique et le titre de champion en 4ème nationale. Mais reprenons depuis le début. Deux jeunes joueurs rejoignent l’équipe : Renaud Bossicart qui retrouve ses deux frères et Sébastien Fisson qui vient de Saint-Hubert.
Auteur d’une véritable démonstration face à Grivegnée, 2ème du classement, les Chestrolais réalisent une bonne opération et s’isolent en tête à la mi-championnat. Voguant de succès en succès durant les mois de janvier, février et mars, l’équipe est sacrée championne le dimanche 21 mars grâce à sa victoire à Manage (61-82) tout en profitant de la défaite, la veille, de son principal adversaire : Grivegnée. 24 victoires pour 2 défaites : tel est le score. Les Chestrolais montent en 3ème nationale. Exploit jamais réalisé par l’équipe de Neufchâteau. Seul Arlon prit l’ascenseur en 1962, pour redescendre en fin de championnat. Personne n’insistera assez sur le fait que sept joueurs sur dix sont issus de la commune, et qu’un voisin borquin les a rejoints. Il faut y voir l’influence de l’école de basket, qui a permis aux jeunes, après les heures de cours, de mieux se lancer à l’assaut des paniers.
L’autre fait marquant de la saison est le parcours en coupe de Belgique. L’aventure commence contre une équipe de P2 liégeoise, Angleur, qui résistera un peu en première mi-temps avant de s’effondre (59-110). L’étape suivant sera plus coriace : Ekeren, équipe de 3ème nationale. Déterminés, solidaires et collectifs, les Chestrolais ont énormément perturbé les Anversois par une pression défensive constante. Le score final est sans appel : 80-61. Encore un tour (contre une P1 brabançonne, Waterloo) remporté 83-90 et c’est un match de prestige que l’on peut offrir pour les 16ème de finale. Pepinster, équipe de 1ère nationale, va nous rendre visite le 11 novembre 1998. Pas moins de 900 spectateurs remplissent la salle. Un véritable vent de folie souffle sur Neufchâteau. La presse écrite annonce l’événement et est présente en masse lors du match. La RTBF, par l’entremise de Pierre Robert, spécialiste maison du basket, est également présente. Au bout de 40 minutes de folie, Neufchâteau s’impose. Plutôt qu’un résumé, relisons le billet d’humeur paru quelques jours plus tard dans « L’Avenir du Luxembourg ».
« Les petits Ardennais face aux grands Américains.
En sport individuel, Le Luxembourg, proportionnellement à la densité de sa population, peut se targuer de posséder des sportifs de haut niveau. En natation, judo, nos élites jouent au niveau européen, mondial même. Fabienne Dufour, Brigitte Olivier, pour ne citer que deux exemples, portent haut les couleurs luxembourgeoises.
Nous possédons également des individualités au top niveau, dans des sports collectifs, Gauthier Remacle, le Bastognard, fait régulièrement vibrer le stade de Sclessin.
Par contre, nous avons moins l’occasion de pavoiser pour ce qui est du sport d’équipe. Alors, pourquoi bouder notre plaisir après l’exploit réussi par Neufchâteau en coupe de Belgique de basket-ball ?
Les Chestrolais évoluent en division IV nationale ; Pepinster est une équipe de haut de classement en première nationale. Imaginez-vous ça ? Des Ardennais face à des Américains. Et ce que personne n’osait espérer est arrivé. Les Pépins sont retournés, honteux et confus, battus et boutés hors de la coupe.
Neufchâteau pouvait faire la fête. L’entraîneur visiteur a eu l’élégance de ne chercher aucune excuse. L’imprévisibilité du sport a joué à fond.
Personne ne niera que le talent était plutôt visiteur.
Personne ne niera que c’est surtout l’agressivité, la volonté, le courage et l’enthousiasme qui ont prévalu. Et alors ? La foi fait partie intégrante des vertus cultivées en sport. Merci aux Chestrolais de nous l’avoir rappelé. Merci aux Chestrolais de nous avoir émus. »
Cette victoire permet d’atteindre les huitièmes de finale et de recevoir à nouveau une équipe de 1ère nationale. C’est fois, ce sera l’équipe phare du basket wallon : les Spirous de Charleroi.
Les médias sont encore plus présents. RTL-TVI envoie Marie-France Muschang pour une intervention en direct dans le journal de 19 h. La RTBF et Pierre Robert font un reportage avant le match sur les joueurs amateurs de Neufchâteau. Des prises de vue sont faites sur le lieu de travail de certains joueurs notamment. Charleroi ne prend pas le match à la légère. Il loue la salle pour faire connaissance avec elle et ses fameux anneaux. Des chambres sont réservées dans un hôtel pour que les joueurs puissent se reposer. Pendant ce temps, nos joueurs sont à leur travail ou à leurs études !
Ce 9 janvier 1999, le miracle n’aura pas lieu. La logique est respectée. Les mille spectateurs (mais où a-t-on pu les mettre !) s’en vont heureux d’avoir vu un match où les Chestrolais ont fait ce qu’ils ont pu et ont été loin d’être ridicules.
Cerise sur le gâteau de cette saison 1998-1999 : la coupe de Belgique remportée par l’équipe des juniors composée de Renaud Bossicart, Vincent Duchêne, Sébastien Fisson, Mathieu Fivet, Philippe Golinvaux, Pierre-Yves Lejeune et Jean-François Olivier.
Auteur d’une véritable démonstration face à Grivegnée, 2ème du classement, les Chestrolais réalisent une bonne opération et s’isolent en tête à la mi-championnat. Voguant de succès en succès durant les mois de janvier, février et mars, l’équipe est sacrée championne le dimanche 21 mars grâce à sa victoire à Manage (61-82) tout en profitant de la défaite, la veille, de son principal adversaire : Grivegnée. 24 victoires pour 2 défaites : tel est le score. Les Chestrolais montent en 3ème nationale. Exploit jamais réalisé par l’équipe de Neufchâteau. Seul Arlon prit l’ascenseur en 1962, pour redescendre en fin de championnat. Personne n’insistera assez sur le fait que sept joueurs sur dix sont issus de la commune, et qu’un voisin borquin les a rejoints. Il faut y voir l’influence de l’école de basket, qui a permis aux jeunes, après les heures de cours, de mieux se lancer à l’assaut des paniers.
L’autre fait marquant de la saison est le parcours en coupe de Belgique. L’aventure commence contre une équipe de P2 liégeoise, Angleur, qui résistera un peu en première mi-temps avant de s’effondre (59-110). L’étape suivant sera plus coriace : Ekeren, équipe de 3ème nationale. Déterminés, solidaires et collectifs, les Chestrolais ont énormément perturbé les Anversois par une pression défensive constante. Le score final est sans appel : 80-61. Encore un tour (contre une P1 brabançonne, Waterloo) remporté 83-90 et c’est un match de prestige que l’on peut offrir pour les 16ème de finale. Pepinster, équipe de 1ère nationale, va nous rendre visite le 11 novembre 1998. Pas moins de 900 spectateurs remplissent la salle. Un véritable vent de folie souffle sur Neufchâteau. La presse écrite annonce l’événement et est présente en masse lors du match. La RTBF, par l’entremise de Pierre Robert, spécialiste maison du basket, est également présente. Au bout de 40 minutes de folie, Neufchâteau s’impose. Plutôt qu’un résumé, relisons le billet d’humeur paru quelques jours plus tard dans « L’Avenir du Luxembourg ».
« Les petits Ardennais face aux grands Américains.
En sport individuel, Le Luxembourg, proportionnellement à la densité de sa population, peut se targuer de posséder des sportifs de haut niveau. En natation, judo, nos élites jouent au niveau européen, mondial même. Fabienne Dufour, Brigitte Olivier, pour ne citer que deux exemples, portent haut les couleurs luxembourgeoises.
Nous possédons également des individualités au top niveau, dans des sports collectifs, Gauthier Remacle, le Bastognard, fait régulièrement vibrer le stade de Sclessin.
Par contre, nous avons moins l’occasion de pavoiser pour ce qui est du sport d’équipe. Alors, pourquoi bouder notre plaisir après l’exploit réussi par Neufchâteau en coupe de Belgique de basket-ball ?
Les Chestrolais évoluent en division IV nationale ; Pepinster est une équipe de haut de classement en première nationale. Imaginez-vous ça ? Des Ardennais face à des Américains. Et ce que personne n’osait espérer est arrivé. Les Pépins sont retournés, honteux et confus, battus et boutés hors de la coupe.
Neufchâteau pouvait faire la fête. L’entraîneur visiteur a eu l’élégance de ne chercher aucune excuse. L’imprévisibilité du sport a joué à fond.
Personne ne niera que le talent était plutôt visiteur.
Personne ne niera que c’est surtout l’agressivité, la volonté, le courage et l’enthousiasme qui ont prévalu. Et alors ? La foi fait partie intégrante des vertus cultivées en sport. Merci aux Chestrolais de nous l’avoir rappelé. Merci aux Chestrolais de nous avoir émus. »
Cette victoire permet d’atteindre les huitièmes de finale et de recevoir à nouveau une équipe de 1ère nationale. C’est fois, ce sera l’équipe phare du basket wallon : les Spirous de Charleroi.
Les médias sont encore plus présents. RTL-TVI envoie Marie-France Muschang pour une intervention en direct dans le journal de 19 h. La RTBF et Pierre Robert font un reportage avant le match sur les joueurs amateurs de Neufchâteau. Des prises de vue sont faites sur le lieu de travail de certains joueurs notamment. Charleroi ne prend pas le match à la légère. Il loue la salle pour faire connaissance avec elle et ses fameux anneaux. Des chambres sont réservées dans un hôtel pour que les joueurs puissent se reposer. Pendant ce temps, nos joueurs sont à leur travail ou à leurs études !
Ce 9 janvier 1999, le miracle n’aura pas lieu. La logique est respectée. Les mille spectateurs (mais où a-t-on pu les mettre !) s’en vont heureux d’avoir vu un match où les Chestrolais ont fait ce qu’ils ont pu et ont été loin d’être ridicules.
Cerise sur le gâteau de cette saison 1998-1999 : la coupe de Belgique remportée par l’équipe des juniors composée de Renaud Bossicart, Vincent Duchêne, Sébastien Fisson, Mathieu Fivet, Philippe Golinvaux, Pierre-Yves Lejeune et Jean-François Olivier.
1999 - 2000
On ne change pas une équipe qui gagne. L’ossature va rester la même. Deux joueurs viennent en renfort : Laurent François (Avernas) et Pierre Mathonet (Esneux), le frère de Xavier.
La seule ambition du collectif : démontrer qu’il a sa place en D3 et donc se maintenir. Pour y arriver, une nouveauté : l’attention portée à la préparation physique. Jacques Lequeux s’y attelle. Au menu : le travail de l’endurance, de la vitesse et de la force. La préparation s’avère payante : les trois premiers matchs se terminent sur autant de victoires. L’équipe va jouer les trouble-fête à domicile. Après le premier tour, Neufchâteau est cinquième (neuf victoires pour cinq défaites). L’ambition monte pour le second tour : essayer de décrocher le top 5 à la fin du championnat. Le second tour est un peu plus difficile car nous nous déplaçons chez les équipes de tête et l’effet de surprise n’a plus lieu. Le BCCA boucle cette première campagne en D3 à la septième place (14 victoires pour 12 défaites).
Durant la trêve hivernale, l’équipe reçoit le mérite sportif communal, terminant en beauté l’année du 800ème de la Ville.
En ce qui concerne l’équipe féminine, la logique est respectée : la finale des play-offs oppose les deux meilleures équipes de P1 : Habay et Neufchâteau. Les Habaysiennes signent leur deuxième doublé coupe-championnat en deux ans, mais n’envisagent pas la montée en nationale. La question de la montée est posée à Neufchâteau. Mais devant l’impossibilité d’avoir une équipe de filles volontaires pour monter et ayant des chances de se maintenir, il est décidé de s’abstenir.
Les juniors chestrolais terminent la saison sur un nouveau titre national en battant en finale la même équipe que l’année précédente, le Royal BC Bruxelles.
L’ambiance du BCCA, une ferveur d’avance ! Allez les blancs les supporters sont là …..
Des tambours, des plaquettes en bois, des tee-shirts verts …. pour créer cette chaude ambiance très souvent citée dans la presse par nos adversaires. La réputation des supporters chestrolais est connue dans les quatres coins du pays. Il n’est pas rare d’avoir plus de cent supporters en déplace-ment, le car des joueurs étaient souvent rempli et l’ambiance autour du terrain était toujours très bon enfant. Ces supporters voulaient en plus de soutenir leur équipe donner la meil-leure image de leur club. Le premier tambour en 2001 a vite été rejoint par trois autres et les soirées plaquettes du mois d’août lançaient aussi la saison des supporters.
La bande des quatre tambours a hélas vu le départ de deux fidèles. Franck en 2006 et Limaille au mois de décembre dernier. C’était le même esprit de camaraderie que l’on retrouvait sur et autour du terrain… ensemble toujours partant !
La seule ambition du collectif : démontrer qu’il a sa place en D3 et donc se maintenir. Pour y arriver, une nouveauté : l’attention portée à la préparation physique. Jacques Lequeux s’y attelle. Au menu : le travail de l’endurance, de la vitesse et de la force. La préparation s’avère payante : les trois premiers matchs se terminent sur autant de victoires. L’équipe va jouer les trouble-fête à domicile. Après le premier tour, Neufchâteau est cinquième (neuf victoires pour cinq défaites). L’ambition monte pour le second tour : essayer de décrocher le top 5 à la fin du championnat. Le second tour est un peu plus difficile car nous nous déplaçons chez les équipes de tête et l’effet de surprise n’a plus lieu. Le BCCA boucle cette première campagne en D3 à la septième place (14 victoires pour 12 défaites).
Durant la trêve hivernale, l’équipe reçoit le mérite sportif communal, terminant en beauté l’année du 800ème de la Ville.
En ce qui concerne l’équipe féminine, la logique est respectée : la finale des play-offs oppose les deux meilleures équipes de P1 : Habay et Neufchâteau. Les Habaysiennes signent leur deuxième doublé coupe-championnat en deux ans, mais n’envisagent pas la montée en nationale. La question de la montée est posée à Neufchâteau. Mais devant l’impossibilité d’avoir une équipe de filles volontaires pour monter et ayant des chances de se maintenir, il est décidé de s’abstenir.
Les juniors chestrolais terminent la saison sur un nouveau titre national en battant en finale la même équipe que l’année précédente, le Royal BC Bruxelles.
L’ambiance du BCCA, une ferveur d’avance ! Allez les blancs les supporters sont là …..
Des tambours, des plaquettes en bois, des tee-shirts verts …. pour créer cette chaude ambiance très souvent citée dans la presse par nos adversaires. La réputation des supporters chestrolais est connue dans les quatres coins du pays. Il n’est pas rare d’avoir plus de cent supporters en déplace-ment, le car des joueurs étaient souvent rempli et l’ambiance autour du terrain était toujours très bon enfant. Ces supporters voulaient en plus de soutenir leur équipe donner la meil-leure image de leur club. Le premier tambour en 2001 a vite été rejoint par trois autres et les soirées plaquettes du mois d’août lançaient aussi la saison des supporters.
La bande des quatre tambours a hélas vu le départ de deux fidèles. Franck en 2006 et Limaille au mois de décembre dernier. C’était le même esprit de camaraderie que l’on retrouvait sur et autour du terrain… ensemble toujours partant !
2000 - 2001
Pour sa deuxième participation au championnat de division 3B, l’équipe chestrolaise confirme la bonne impression laissée tout au long de sa première saison. Pour cette année du 30ème anniversaire, Yannick Demeesmaeker et Philippe Kemp arrivent et remplacent les frères Mathonet retournés en terre liégeoise. Malgré un début de saison assez moyen, l’équipe engrangera 18 victoires au total de cette belle campagne. Le souci du club de faire jouer des joueurs locaux ou provinciaux est atteint : sur les onze joueurs, sept sont issus du club (les trois frères Bossicart – Jean-Christophe, Johann et Renaud -, Damien Brevers, Loïc Destrument, Mathieu Fivet et Philippe Golinvaux), trois viennent de la province (Yannick Demeesmaeker, Sébastien Fisson et Philippe Kemp) et le dernier (Laurent François) a de fortes attaches chestrolaises (qui dix ans plus tard sont encore renforcées).
Les filles, en première provinciale, sont finalistes de la coupe qui revient pour la troisième année consécutive à Habay. Par contre, elles remportent la belle des play-offs contre cette même équipe d’Habay et sont donc championnes provinciales.
Cinq autres équipes : poussins, pupilles et minimes filles ainsi que les juniores et les réserves dames) sont également championnes et clôturent en beauté cette année.
Les filles, en première provinciale, sont finalistes de la coupe qui revient pour la troisième année consécutive à Habay. Par contre, elles remportent la belle des play-offs contre cette même équipe d’Habay et sont donc championnes provinciales.
Cinq autres équipes : poussins, pupilles et minimes filles ainsi que les juniores et les réserves dames) sont également championnes et clôturent en beauté cette année.
2001 - 2002
Viser le podium… mais assurer le maintien.
Alors que les Dames en sortent dès le 2ème tour, les Messieurs offrent une nouvelle fois, en Coupe de Belgique, un joli cadeau à leurs supporters, en accueillant pour la 4ème fois une équipe de Division 1.
Après Pepinster, Charleroi et Bruxelles-Atomics, c’est Wevelgem qui découvre l’enfer de la salle Chenot-Fontaine, en 1/16ème de finale. Et manque d’y mordre la poussière. Il s’en faut de 4 points (77-81) ! En championnat, on prend les mêmes et on recommence ! A peu de choses près. En effet, si les neuf guerriers de l’an dernier sont tous restés, fait plutôt rare à ce niveau, le pivot Pierre Mathonet signe son retour dans le noyau chestrolais.
Après une entame en fanfare (3 succès aux dépens de Beringen, Charleroi-Essor et Nivelles), le BCCA alterne par la suite le froid et le chaud, pour atteindre la Noël avec autant de victoires que de revers (7) et pointer à la… 7ème place. Au sortir de la trêve, le manque de réussite dans les tirs à distance persiste, auquel vient s’ajouter la perte du collectif, pierre angulaire du groupe. Il en résulte une dégringolade au classement, laquelle prend fin le 24 février 2002. Dans les prolongations, et à 2 secondes du buzzer,le BCCA vient à bout de Lambusart. Après 9 (!) défaites d’affilée, il était plus que temps.
Après un nouveau revers, à l’ultime seconde, à Natoye, les Verts et Blancs atomisent Lummen (103-53), régalant leur fidèle public d’un basket à nouveau pétillant. Puis décrochent dans la foulée, à Liers, la petite victoire qui leur manque pour assurer définitivement leur maintien en 3 Nationale. Pour leur dernier déplacement, les nôtres ne rentrent que 5 lancers francs sur 20, et s’inclinent au buzzer chez le champion, Sombreffe, sur un 3 points désespéré réussi des 9 mètres. Cette saison qui ne restera pas dans les annales (9ème – 11 victoires pour 15 défaites) se conclut par un ultime succès à domicile face à Saint-Trond.
Alors que les Dames en sortent dès le 2ème tour, les Messieurs offrent une nouvelle fois, en Coupe de Belgique, un joli cadeau à leurs supporters, en accueillant pour la 4ème fois une équipe de Division 1.
Après Pepinster, Charleroi et Bruxelles-Atomics, c’est Wevelgem qui découvre l’enfer de la salle Chenot-Fontaine, en 1/16ème de finale. Et manque d’y mordre la poussière. Il s’en faut de 4 points (77-81) ! En championnat, on prend les mêmes et on recommence ! A peu de choses près. En effet, si les neuf guerriers de l’an dernier sont tous restés, fait plutôt rare à ce niveau, le pivot Pierre Mathonet signe son retour dans le noyau chestrolais.
Après une entame en fanfare (3 succès aux dépens de Beringen, Charleroi-Essor et Nivelles), le BCCA alterne par la suite le froid et le chaud, pour atteindre la Noël avec autant de victoires que de revers (7) et pointer à la… 7ème place. Au sortir de la trêve, le manque de réussite dans les tirs à distance persiste, auquel vient s’ajouter la perte du collectif, pierre angulaire du groupe. Il en résulte une dégringolade au classement, laquelle prend fin le 24 février 2002. Dans les prolongations, et à 2 secondes du buzzer,le BCCA vient à bout de Lambusart. Après 9 (!) défaites d’affilée, il était plus que temps.
Après un nouveau revers, à l’ultime seconde, à Natoye, les Verts et Blancs atomisent Lummen (103-53), régalant leur fidèle public d’un basket à nouveau pétillant. Puis décrochent dans la foulée, à Liers, la petite victoire qui leur manque pour assurer définitivement leur maintien en 3 Nationale. Pour leur dernier déplacement, les nôtres ne rentrent que 5 lancers francs sur 20, et s’inclinent au buzzer chez le champion, Sombreffe, sur un 3 points désespéré réussi des 9 mètres. Cette saison qui ne restera pas dans les annales (9ème – 11 victoires pour 15 défaites) se conclut par un ultime succès à domicile face à Saint-Trond.
2002 - 2003
Grand Chelem pour les jeunes féminines.
Six d’entre elles ayant choisi soit de migrer vers un autre club, soit de mettre un terme à leur carrière à la fin du précédent exercice, le BCCA n’engage pas d’équipe Dames au niveau provincial.
Cette absence sera cependant de courte durée, puisque tant les Minimes que les Cadettes et les Juniores vont faire main basse sur leurs championnats respectifs. Manifestement la relève est prometteuse. De quoi inciter le Club à remettre sur pied une phalange féminine en première provinciale pour 2003 – 2004.
Philippe Kemp et Yannick Demesmaeker passés à Tintigny, Ronald Badoux, 33 ans et qui n’a connu qu’un seul club (26 saisons à St-Hubert !), intègre le noyau de N3, lequel accueille également LoÏÂc Destrument, un jeune issu du sérail.
Notre équipe fanion est éliminée dès le 2ème tour de la coupe de Belgique par Houthalen. Après trois saisons en série 3B, elle est cette fois versée dans la série 3A, en compagnie du Luxair Arlon qui découvre ce niveau de compétition. Conséquence : les Chestrolais doivent affronter 5 cercles anversois.
Après un succès au courage, à domicile, face à St-Trond (75-72), ils subissent 2 défaites hors de leurs bases, puis enchaînent 4 rencontres dans leur salle fétiche, pour autant de succès. Dont un sur Pitzemburg, leader invaincu en 6 matches, qui fait connaissance avec l’enfer de notre salle.
Le premier revers « at home », des oeuvres de Soba Anvers, est compensé par une victoire, acquise de haute lutte lors de la manche aller du derby luxembourgeois, dans une salle de la Spetz prise d’assaut par les supporters chestro-lais. Ce qui fera dire à Jean-Marie Fivet qu’il n’avait pas eu le sentiment de jouer à l’exté-rieur.
Hélas, diverses blessures (Fisson, Badoux, Golinvaux, Mathonet) vont venir contrarier le rendement de l’équipe, laquelle accroche néanmoins la 6ème place pour la trêve, après un succès étriqué à Verviers (78 – 80).
La seconde partie de saison est plus en dents de scie. Souvent empêchés de jouer au complet ou bien avec l’un ou l’autre pion encore convalescent, les Vert et Blancs ne vont briller que via de ponctuels faits d’armes. Ainsi ce match presque parfait, récompensant un collectif d’enfer au Soba Anvers (73 -101). Ou encore, en fin d’exercice, cette victoire (87–63) tant attendue contre leur « bête noire », Castors Braine, après cinq tentatives infructueuses.
Emportant, au cours de cette 4ème campagne en N3, davantage de matches grâce à son collectif, alors qu’en 2001-2002 plusieurs l’avaient été au prix d’actions individuelles, le groupe assure plus sereinement son maintien, terminant cependant à la même place (9ème), mais avec 12 succès – soit un de mieux que l’an dernier – pour 14 revers.
Six d’entre elles ayant choisi soit de migrer vers un autre club, soit de mettre un terme à leur carrière à la fin du précédent exercice, le BCCA n’engage pas d’équipe Dames au niveau provincial.
Cette absence sera cependant de courte durée, puisque tant les Minimes que les Cadettes et les Juniores vont faire main basse sur leurs championnats respectifs. Manifestement la relève est prometteuse. De quoi inciter le Club à remettre sur pied une phalange féminine en première provinciale pour 2003 – 2004.
Philippe Kemp et Yannick Demesmaeker passés à Tintigny, Ronald Badoux, 33 ans et qui n’a connu qu’un seul club (26 saisons à St-Hubert !), intègre le noyau de N3, lequel accueille également LoÏÂc Destrument, un jeune issu du sérail.
Notre équipe fanion est éliminée dès le 2ème tour de la coupe de Belgique par Houthalen. Après trois saisons en série 3B, elle est cette fois versée dans la série 3A, en compagnie du Luxair Arlon qui découvre ce niveau de compétition. Conséquence : les Chestrolais doivent affronter 5 cercles anversois.
Après un succès au courage, à domicile, face à St-Trond (75-72), ils subissent 2 défaites hors de leurs bases, puis enchaînent 4 rencontres dans leur salle fétiche, pour autant de succès. Dont un sur Pitzemburg, leader invaincu en 6 matches, qui fait connaissance avec l’enfer de notre salle.
Le premier revers « at home », des oeuvres de Soba Anvers, est compensé par une victoire, acquise de haute lutte lors de la manche aller du derby luxembourgeois, dans une salle de la Spetz prise d’assaut par les supporters chestro-lais. Ce qui fera dire à Jean-Marie Fivet qu’il n’avait pas eu le sentiment de jouer à l’exté-rieur.
Hélas, diverses blessures (Fisson, Badoux, Golinvaux, Mathonet) vont venir contrarier le rendement de l’équipe, laquelle accroche néanmoins la 6ème place pour la trêve, après un succès étriqué à Verviers (78 – 80).
La seconde partie de saison est plus en dents de scie. Souvent empêchés de jouer au complet ou bien avec l’un ou l’autre pion encore convalescent, les Vert et Blancs ne vont briller que via de ponctuels faits d’armes. Ainsi ce match presque parfait, récompensant un collectif d’enfer au Soba Anvers (73 -101). Ou encore, en fin d’exercice, cette victoire (87–63) tant attendue contre leur « bête noire », Castors Braine, après cinq tentatives infructueuses.
Emportant, au cours de cette 4ème campagne en N3, davantage de matches grâce à son collectif, alors qu’en 2001-2002 plusieurs l’avaient été au prix d’actions individuelles, le groupe assure plus sereinement son maintien, terminant cependant à la même place (9ème), mais avec 12 succès – soit un de mieux que l’an dernier – pour 14 revers.
2003 - 2004
Des sourires et des larmes…
3 arrivées pour 3 départs : Jean-François Feller, Olivier Mehagnoul et Hervé Starck, tous ayant pris part à l’aventure du Luxair en N3, remplacent Pierre Mathonet, Ronald Badoux (fissure du tendon d’Achille) et Johann Bossicart, un des piliers du Club. Ces deux derniers ont rejoint Libin. Le premier en tant que coach.
De nouveau écartés de la Coupe de Belgique au 2ème tour, cette fois à domicile, face aux solides flandriens d’Houtem (77-82), nos Elites vont tout d’abord se rattraper sur la Coupe NRJ-AWBB. Sortis premiers d’une poule de 5 – 1 défaite pour 4 succès, dont un nouveau derby face au Luxair (91-75) -, ils éliminent ensuite 2 formations de Régionale 1 : Enghien (81 -81 puis 96-75 à Chenot) et Comblain (118-102 à domicile puis 79 – 85). En demi, face au CEP Fleurus (P1), la porte de la finale semble bien ouverte après l’aller (101-80) mais nos joueurs la prennent en pleine figure au retour, se trouant complètement (108-69 !).
En ouverture du championnat, intraitables en défense (79-58), ils dominent Eeklo à domicile. Hélas, cette victoire reste marquée d’une pierre noire. Quelques heures après ce succès, Hervé Starck perd le contrôle de son véhicule entre Offaing et Léglise. La voiture finit sa course contre un gros arbre. Grièvement blessé, le distributeur chestrolais décède le lendemain matin. Il allait avoir 21 ans.
La blessure de Mehagnoul, qui éloigne celui-ci des parquets pour un mois, combinée à cette tragique disparition, engendre de fait des problèmes de rotation. Avec le renfort des jeunes prometteurs que sont Julien Ansay et Jo Lambert, le BCCA équilibre néanmoins victoires et défaites et vire en 6ème position à la trêve.
Mais le meilleur est à venir…Solidaires, altruistes, guerriers, nos Elites font merveille dans la seconde partie du championnat. Battus seulement 4 fois, ils collectent 9 victoires.
Parfois à la Pyrrhus (Haneffe, le leader, rendant les armes (75-74) sur 2 lancers francs d’Olivier Mehagnoul à 5 secondes de la sirène). Parfois sur le fil (Ninove, mené 77-60 à 5 minutes du terme, et ne s’inclinant que… 93-92. Avec un 34-37 – 71 unités ! – dans le dernier quart). Et que dire de ces 3 dernières Glorieuses (Lummen, Castors Braine – à l’extérieur S.V.P. – et Beringen) ï¼Â
Avec 16 succès (2 de moins que leur record, mais dans une série plus relevée que celle de 2001) pour 10 défaites, le BCCA arrache in extremis la 4ème place, accédant par là même aux play offs !En demi-finale de ceux-ci, ils affrontent le premier et grand favori.
Loin d’être ridicules, comme toujours lorsqu’ils rencontrent une grosse cylindrée, les Verts et Blancs contraignent Haneffe à une 3ème manche en terre liégeoise, rencontre perdue aux prolongations. Et dire qu’ils ont eu un ballon de finale dans les dernières secondes du temps réglementaire !
En marge des exploits de l’équipe phare, il est à noter, en cette fin de saison 2004, que les Dames, noyau jeune en construction sous la houlette de Sébastien Fisson, terminent elles aussi 4èmes, en Provinciale 1. Jouant elles aussi les play-offs, elles y subissent face à Rulles le même sort que leurs aînés masculins.
Alors qu’en Jeunes, les Cadets messieurs remportent le titre provincial.
3 arrivées pour 3 départs : Jean-François Feller, Olivier Mehagnoul et Hervé Starck, tous ayant pris part à l’aventure du Luxair en N3, remplacent Pierre Mathonet, Ronald Badoux (fissure du tendon d’Achille) et Johann Bossicart, un des piliers du Club. Ces deux derniers ont rejoint Libin. Le premier en tant que coach.
De nouveau écartés de la Coupe de Belgique au 2ème tour, cette fois à domicile, face aux solides flandriens d’Houtem (77-82), nos Elites vont tout d’abord se rattraper sur la Coupe NRJ-AWBB. Sortis premiers d’une poule de 5 – 1 défaite pour 4 succès, dont un nouveau derby face au Luxair (91-75) -, ils éliminent ensuite 2 formations de Régionale 1 : Enghien (81 -81 puis 96-75 à Chenot) et Comblain (118-102 à domicile puis 79 – 85). En demi, face au CEP Fleurus (P1), la porte de la finale semble bien ouverte après l’aller (101-80) mais nos joueurs la prennent en pleine figure au retour, se trouant complètement (108-69 !).
En ouverture du championnat, intraitables en défense (79-58), ils dominent Eeklo à domicile. Hélas, cette victoire reste marquée d’une pierre noire. Quelques heures après ce succès, Hervé Starck perd le contrôle de son véhicule entre Offaing et Léglise. La voiture finit sa course contre un gros arbre. Grièvement blessé, le distributeur chestrolais décède le lendemain matin. Il allait avoir 21 ans.
La blessure de Mehagnoul, qui éloigne celui-ci des parquets pour un mois, combinée à cette tragique disparition, engendre de fait des problèmes de rotation. Avec le renfort des jeunes prometteurs que sont Julien Ansay et Jo Lambert, le BCCA équilibre néanmoins victoires et défaites et vire en 6ème position à la trêve.
Mais le meilleur est à venir…Solidaires, altruistes, guerriers, nos Elites font merveille dans la seconde partie du championnat. Battus seulement 4 fois, ils collectent 9 victoires.
Parfois à la Pyrrhus (Haneffe, le leader, rendant les armes (75-74) sur 2 lancers francs d’Olivier Mehagnoul à 5 secondes de la sirène). Parfois sur le fil (Ninove, mené 77-60 à 5 minutes du terme, et ne s’inclinant que… 93-92. Avec un 34-37 – 71 unités ! – dans le dernier quart). Et que dire de ces 3 dernières Glorieuses (Lummen, Castors Braine – à l’extérieur S.V.P. – et Beringen) ï¼Â
Avec 16 succès (2 de moins que leur record, mais dans une série plus relevée que celle de 2001) pour 10 défaites, le BCCA arrache in extremis la 4ème place, accédant par là même aux play offs !En demi-finale de ceux-ci, ils affrontent le premier et grand favori.
Loin d’être ridicules, comme toujours lorsqu’ils rencontrent une grosse cylindrée, les Verts et Blancs contraignent Haneffe à une 3ème manche en terre liégeoise, rencontre perdue aux prolongations. Et dire qu’ils ont eu un ballon de finale dans les dernières secondes du temps réglementaire !
En marge des exploits de l’équipe phare, il est à noter, en cette fin de saison 2004, que les Dames, noyau jeune en construction sous la houlette de Sébastien Fisson, terminent elles aussi 4èmes, en Provinciale 1. Jouant elles aussi les play-offs, elles y subissent face à Rulles le même sort que leurs aînés masculins.
Alors qu’en Jeunes, les Cadets messieurs remportent le titre provincial.